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Mali-Ce

Mais qu'a fait Mali-Ce ses dix premières années ?

Dernière mise à jour : 2 nov. 2021

Quelques mois seulement après l'éclosion de Mali-Ce, des projets se concrétisent en 2009. Un repas malien, organisé par les jeunes, a attiré beaucoup de curieux, ce qui a permis à l'association de commencer à se faire connaître. De nombreux dons ont été récoltés et entreposés dans le local mis à disposition par la paroisse pour l'association.

Que ce soit du matériel paramédical, des vêtements, des jouets, du matériel scolaire ou encore des livres, la générosité de tous s'est fait ressentir. Ces dons ont été triés par les membres pour ensuite être acheminé... Sur place, au Mali ! Les collectes de fonds, les ventes de gâteaux, de porte-clefs, de stylos estampillés Mali-Ce et de bougies se suivent et s'enchaînent. Et c'est parti... Direction le Mali pour ces huit jeunes avec leur 500 kilos de dons !



A la rentrée, en 2010, c'est au tour de la relève de poursuivre l'aventure Mali-Ce. Les collectes recommencent. Le maire de Sido, rencontré en Afrique vient rendre visite au petit groupe en France. Personne ne chôme, des projets se préparent, des dons ainsi que des fonds continuent d'être récoltés.


Une ambiance festive, des sourires et du partage


En 2011, l'association organise un repas concert afin de réunir de l'argent. Une véritable réussite. Près de 200 couverts, une ambiance festive, des sourires et du partage. Les maîtres mots de l'association en somme.

Malheureusement, l'espoir pour la jeune relève de partir de nouveau au Mali courant 2011 ou 2012 se voit anéanti par la progression d'Aqmi sur place. La situation se dégrade, les prises d'otages se multiplient. Hors de question pour les français de prendre le risque de se rendre sur place. Alors c'est à distance que se poursuit l'aide. Les après-midis festifs se poursuivent afin de récolter de l'argent et l'association est dorénavant bel et bien connue dans le coin. Près de 500 euros (320.000 FCFA) sont envoyés au Mali lors de l'été 2012, destinés à des familles chrétiennes qui avaient fui le Nord du pays suite à l'arrivée d'Aqmi direction Bamako. Grâce à cet argent, le maire de Sido, Moussa Doumbia, a envoyé un courrier expliquant qu'ils avaient pu se procurer des sacs de riz et des moustiquaires imprégnés. En 2013, cinq palettes sont envoyées au Mali. Elles contiennent des dons en tous genres, vêtements, matériel, jouets...

Les jeunes passent des heures et des heures à trier, plier, ranger, emballer... Et enfin, fatigués, mais satisfaits, ils voient le chargement partir pour un long trajet d'un mois.


Les familles maliennes sont ravies des dons reçus


Mais le trajet ce n'est pas tout ! Il faut encore attendre deux mois supplémentaires afin d'obtenir des factures de douane et d'entrepôts, puis encore trois mois pour obtenir l'exonération partielle de ces droits de douanes, deux mois de plus pour se faire livrer chez leur correspondant, Oumar Sangaré, à Sido, et enfin, un mois de plus pour que le village récupère et distribue les dons. Et enfin un retour : les familles sont ravies ! Un long périple de huit mois, mais à voir le sourire sur le visages des adolescents, qui valait le coup ! En 2015, l'association décide de nouveau d'aider les mêmes familles chrétiennes, qui, revenues dans le Nord, n'avaient plus rien. Les jeunes se sont rapprochés de l'association locale Lassal pour identifier les familles et recenser leurs besoin. Ils organisent une récolte de matériel scolaire, afin de permettre à des enfants maliens de faire leur rentrée. Cinq cartons d'affaires sont réunis et envoyés en 2016, à Gao. Un envoi d'argent a aussi eu lieu pour leur permettre d'acheter des vivres de bases (du riz, du lait en poudre...) Près de deux ans s'écoulent avant un gros événement organisé en 2018. Deux années durant lesquelles l'association s'est faite plus discrète, pour revenir plus forte et plus créative. Deux années durant lesquelles ont débuté les premières galères administratives pour faire venir leur correspondant malien en France, afin de le remercier pour tout ce qu'il fait sur place pour faciliter les démarches de Mali-ce ainsi que redéfinir les besoins prioritaires.


Mali-Ce s'associe à d'autres association maliennes auvergnates


Le 7 avril 2018, une soirée dont l'association est particulièrement satisfaite a réuni plus de 100 personnes. L'objectif était de présenter Oumar, qui aurait du être présent, mais s'est malheureusement vu refuser sa demande de Visa à ce moment là. Mali-ce a décidé de ne pas rester seule et de s'allier à d'autres associations maliennes pour l'occasion. AfricAvenir ainsi que l'Association des Maliens d'Auvergne partageaient aussi la lumière des projecteurs ce soir-là. Au programme, une présentation des associations œuvrant pour le Mali, un défilé de tenues traditionnelles maliennes, un dîner assaisonné de mets maliens, de la musique Au programme, une présentation des associations œuvrant pour le Mali, un défilé de tenues traditionnelles maliennes, un dîner assaisonné de mets maliens, de la musique et un quizz crée par les jeunes... Un an plus tard, une nouvelle soirée malienne est organisée à Beaumont, berceau de l'association. Témoignages de participants au voyage de 2010, contes maliens, défilé de mode qui avait beaucoup plu l'année précédent... C'est en mars 2020 que Mali-Ce un de ses voeux les plus chers se réaliser : le visa d'Oumar a été accepté, et il débarque en France pour une dizaine de jours. « Ça été un grand plaisir pour moi d'être à Clermont. Que dieu vous garde tous mes frères » a-t-il confié, ému, à son retour au Mali. Grâce a sa venue, l'association a pu redéfinir les contours des besoins maliens. Un nouveau défi se dessine pour Mali-Ce, apporter de l'aide dans le domaine alimentait et solutionner l'accès à l'eau potable avec l'argent des collectes. Les idées pour relever ce nouveau challenge commencent déjà à fleurir pour Mali-Ce...



Oumar, le correspondant Malien de Mali-Ce.

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