Une poignée de jeunes de la paroisse Saint-Aubin de la Haute Artière, du côté de Clermont-Ferrand. Une poignée de jeunes enthousiastes, volontaires et pétillants. Ce sont eux qui sont à l'initiative de Mali-Ce.
En septembre 2008, Sali, une jeune malienne, étudiante en France, vient à leur rencontre dans une petite pièce de l'église, refuge de ces jeunes cerveaux créatifs. Elle a parlé de son village, Sido, et de l'école que son père a fait construire en dur, auparavant faire de cabanes de bois. L'étudiante a raconté le village de son enfance, ses charmes et ses failles. Il manquait beaucoup de matériel scolaire, de bibliothèques, d'éclairages... Comme un appel à l'aide dans son combat pour que les enfants maliens apprennent dans de bonnes conditions, elle a touché les auvergnats.
Ni une ni deux, les adolescents n'ont plus qu'une idée en tête : créer une association afin d'aider ce village lointain. Apporter des fournitures médicales, scolaires, des vêtements et récolter des fonds, voilà leur objectif. Mali-Ce, c'est la contraction de MALI et de FranCE. Ce sont des mains tendues vers un autre continent. Et quelques mois plus tard, les projets concrets fleurissent déjà ...
